dimanche 8 décembre 2013

Noël, Nouvel an, Epiphanie : comment y survivre vaillamment.

Les fêtes approchent à grands pas et nous nous réjouissons tous à l'idée de vivre cette parenthèse de douceur, entourés de ceux qu'on aime.

Lâcher prise tout en conservant les bénéfices qu'on a engrangés pendant des semaines d'effort.
Pendant cette période, où les agapes sont abondantes il est plus sage d'oublier, pour un temps, ses objectifs de minceur et penser simplement à ne pas prendre de poids ou au moins un minimum de masse grasse. Oui c'est possible, si on réfléchit autrement.

Du 15 décembre au 06 janvier, trois semaines donc, toutes les vannes de la gourmandises sont lâchées.
Trois pics, cependant, sont à craindre : Noël, le 31 décembre et le 06 janvier.

Il est impératif de se ménager des pauses-diète entre ces dates ce qui est tout à fait faisable car une semaine les sépare, environ, à chaque fois.
Quelques efforts suffisent pour, à la fois, faire la fête et se retrouver en forme à la mi-janvier.
Intéressons-nous à ces aliments qui nous effraient tant et que nous retrouverons forcément sur nos tables très bientôt. Nous allons voir que certains sont même les amis de notre ligne.
Je m'en vais vous proposer un menu à la hauteur de votre gourmandise et de vos espérances esthétiques. 

12 huîtres
100 g de coquilles saint-Jacques ou 6 escargots avec 2 cuillères à soupe de beurre d'escargot
75 g de saumon fumé ou 50 g de foie gras
150 g de gibier ou de dinde ou 100 g de chapon
50 g de marrons ou 100 g de pommes de terre pour l'accompagnement
 Prévoir toujours une bonne salade verte
40 g de fromage
100 g de bûche glacée ou 50 g de bûche à la crème
3 verres de champagne brut
= 1000 calories

Les huîtres, les coquilles Saint-Jacques, les escargots avec peu de beurre, le saumon fumé, le gibier et la dinde sans la peau sont des aliments à privilégier car, somme toute, peu caloriques.
Et pour plus de légèreté pourquoi ne pas choisir un beau filet de poisson pour l'un des repas de fin d'année?

Entre le 25 et le 31 décembre, une pause-diète s'impose. Pour ceux qui se font aider par un diététicien ou un nutritionniste il suffit de reprendre le programme qui vous a été prescrit.
Pour les autres, manger le plus léger possible, réduire les quantités de pain et d'alcool, exercer une activité physique de 30 minutes par jour sera salutaire.

De la même manière la deuxième pause-diète se fera entre le 1er et le 06 janvier et ainsi la galette des rois sera l'ultime "épreuve" de laquelle vous sortirez triomphant. Le repas consistera en une soupe sans féculent puis 100 g de galette accompagnée d'un verre de cidre, constituera un excellent dessert.
Le lendemain toutes les pendules sont remises à l'heure. On reprend l'activité physique, les conseils de son nutritionniste. Bref on se rappelle que l'on a pris de bonnes résolutions. Mais cette année on aura pris légèrement les devants.

Nadia Benbakir-Guermèche - Health Awareness Services







dimanche 24 novembre 2013

La supplémentation vitaminique, nécessité ou automédication dangereuse ?


Combien de fois, avons-nous entendu cette phrase : « je suis fatigué, j’ai besoin de prendre des vitamines » ?
Que nous apportent ces « pilules miracle » proposées dans le commerce, que souvent l’on s’autoprescrit sans même demander l’avis de son médecin ?

Substances indispensables à toute forme de vie, les vitamines sont au nombre de 13. Notre organisme est incapable de les synthétiser, elles doivent donc être fournies par l’alimentation et les mécanismes où elles interviennent nécessitent des quantités précises.
Un apport vitaminique insuffisant est dès lors néfaste et un apport excessif n’apporte aucun bénéfice ou peut au contraire s’avérer toxique.
On peut administrer des vitamines :

A titre préventif
 -  Lorsque les apports sont insuffisants comme dans les régimes aberrants sévèrement hypocaloriques et les troubles du comportement alimentaire chez les adolescents et les personnes âgée
Lorsque les vitamines ne sont pas correctement absorbées notamment dans l’alcoolisme chronique, le tabagisme et les maladies intestinales graves
- Lorsque  les pertes vitaminiques ou les besoins sont augmentés comme pendant la grossesse et l’allaitement

A titre curatif
On soigne avec succès certaines anémies en administrant de la vitamine B9.
Les cocktails de vitamines B ont fait leur preuve en cas de troubles neurologiques ou d’alcoolisme chronique.
- La vitamine C dans la prévention et le traitement du scorbut
La vitamine D dans celui du rachitisme n’est plus à démontrer.

Dangers de la supplémentation en vitamines
A ce jour, les réactions où sont impliquées les vitamines ne sont pas toutes connues. La prescription d’une seule vitamine sans tenir compte de ses diverses actions sur le métabolisme pourrait conduire à des effets néfastes sur la santé d’un individu.
Dans certains cas, elles agissent de manière complémentaire entre elles, la vitamine C permet la régénération de la vitamine E par exemple.
Il est possible que les doses actuellement recommandées en certaines vitamines soient modifiées, comme cela a été le cas pour la vitamine C pour laquelle la dose journalière est passée de 60 à 200mg…
Donner un cocktail vitaminique sans apport équilibré de minéraux pourrait  s’avérer dangereux…
On sait, actuellement que l’administration prolongée de vitamine C peut provoquer la formation de calculs urinaires.
Et que dire des bêta carotènes (vitamine A) administrés, à raison de 20 mg/j, à un groupe de 29000 fumeurs âgés de 50 à 69 ans dans une étude orientée vers la prévention du cancer du poumon ? Le résultat inattendu est que non seulement ils n’ont montré aucun effet favorable mais que ces même bêta carotènes ont entraîné une augmentation significative de ce type de cancer (+18%).

Conseils
Toute personne ayant une alimentation quantitativement correcte et suffisamment variée ne peut souffrir de carences vitaminiques.
Seule une évaluation individuelle du statut vitaminique, basée sur des dosages directs dans le sang et les urines justifierait une supplémentation, or ce type d’évaluation est rarement effectué.
Certains aliments sont à réintroduire dans la ration alimentaire, car en matière de richesse vitaminique, ils sont les champions toutes catégories dans la couverture de nos besoins journaliers, pour plusieurs vitamines à la fois.

Schéma d’une ration journalière conseillée à un adulte en bonne santé et devant couvrir entre 50 et 100% de la DJR (dose journalière recommandée) en vitamines



Petit déjeuner
Céréales petits déjeuner (vit B1, B2, B3, B6, D)
Lait (vit D)
1 œuf (vit B2, B12)
1 kiwi (vit C)

Déjeuner
Viande de bœuf (vit B12, K)
Champignons (vit B8, B3, B5)
Epinards (vit B9, K, B2)
Riz complet (vit B5)
1 yaourt (vit B2)
Melon (vit A)

Goûter
Noix (vit B6, B9)
Chocolat (vit B8


Dîner
Thon (vit B3)
Brocolis (vit A, K)
Haricots rouges (vit B1, B6)
Camembert (vit B2, B 3) fraises (vit K)

Cette répartition n’est donnée qu’à titre d’exemple et peut varier selon les goûts de chacun. Lorsque pour une vitamine on n’atteint pas les 100% en une journée, l’équilibre se fera au cours de la semaine ou de la quinzaine qui suit et c’est évidemment en variant son alimentation qu’on atteint cet équilibre.
Chaque fois que vous vous entendrez dire : « je suis fatigué, j’ai besoin de prendre des vitamines », n’oubliez surtout pas de demander l’avis d’un professionnel de santé.

Nadia Benbakir-Guermèche - Health Awareness Services